Médical

Devenir infirmier : « Des études et un métier passionnants et très prenants »

La pénurie dans le secteur des soins de santé reste criante : on estime à 25.000 le manque d’infirmiers en Belgique. Les possibilités d’études ne manquent pourtant pas et attirent encore des étudiants, même si ce n’est pas encore assez. On est allés à la rencontre de celles et ceux qui ont choisi cette filière.
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Ariane et Elisa, au centre, entourée de leurs amies étudiantes. Grâce à leurs stages, elles sont déjà toutes passionnées par leur futur métier.
Ariane et Elisa, au centre, entourée de leurs amies étudiantes. Grâce à leurs stages, elles sont déjà toutes passionnées par leur futur métier. - DR

« Il faut avoir ça en soi ». C’est ce que nous disent d’emblée Ariane, 21 ans, et Elisa, 24 ans, quand on leur a demandé pourquoi elles ont choisi des études pour devenir infirmière. « Depuis toute petite, j’ai toujours voulu être dans les soins, je voulais être sage-femme à la base », nous dit la première. « J’ai commencé des études de kiné mais je me rendais compte que ça ne me plaisait pas et je me suis réorientée. Selon ma famille, j’ai toujours voulu être infirmière », raconte la seconde.

Ce qui transparaît de leurs échanges, c’est l’amour du métier, sa diversité et surtout, le contact avec les patients. « On est vraiment les personnes en première ligne, au chevet des patients. C’est ce que je recherche aussi dans ce métier », continue Elisa. « Ce qui me plaît, c’est d’être proche des gens. Les infirmiers sont le relais de tout le personnel médical et paramédical. Nous sommes vraiment le référent principal : on connaît toute l’histoire des malades et on est à l’écoute, on soigne, on fait un suivi », explique Ariane.

Des études prenantes mais pratiques

« Les études ne sont pas faciles, on ne va pas se mentir », précise Elisa. « Elles demandent beaucoup d’implication, autant mentale que physique. Il faut vraiment avoir les épaules solides, mais si c’est un métier qui vous plaît, je vous dis de foncer sans hésitation ! ». Ce qui tranche avec d’autres études, c’est aussi le côté pratique. « On a des stages dès la première année et de plus en plus au fil des ans, on est directement dans le bain », ajoute encore Ariane. Et les étudiants ont aussi des responsabilités, très vite. « C’est bien mais en même temps, on est surtout là pour apprendre et à cause de la pénurie, qu’on ressent déjà, on est parfois livrés à nous-mêmes. C’est clair que c’est parfois dur comme métier, mais il y a tellement de moments magiques aussi », conclut-elle.

Comment se former au métier d’infirmier ?

Nos deux interviewées sont étudiantes en baccalauréat à la Haute École Léonard de Vinci à Bruxelles. Il existe différentes options pour devenir infirmier. Le brevet d’infirmier d’abord au niveau secondaire qui peut s’obtenir notamment à l’Institut Reine Fabiola ou à l’Institut Dominique Pire à Bruxelles, à l’ECNAS Sainte-Elisabeth à Namur ou encore à l’IPES Paramédical en Province de Liège. L’autre option, c’est le bachelier dans différentes hautes écoles : la HELB Ilya Prigogine, la HE Francisco Ferrer, l’EPHEC Santé (ex-ISSIG) parmi d’autres à Bruxelles, la Haute École de la Province de Liège, la Haute Ecole de la Province de Namur ou encore la Haute École Provinciale du Hainaut – Condorcet à Charleroi. Bref, les études ne manquent pas, ce sont surtout les candidats qui sont en sous-nombre.

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