Le CHU UCL Namur prêt à adopter le Dossier Patient Informatisé
On en parlait depuis quelques années déjà et il est maintenant une réalité. Lui, c’est le Dossier Patient Informatisé (DPI) qui va prochainement être implémenté au CHU UCL Namur. Pour rappel, l’institution rassemble près de 940 lits d’hospitalisation (dont 300 lits universitaires) répartis sur 4 sites hospitaliers, à Dinant, Godinne et Namur. Il emploie plus de 4.900 personnes au niveau de ses sites hospitaliers et de son réseau de soins et services composés d’infrastructures d’hébergement pour personnes âgées, d’infrastructures d’accueil pour la petite enfance et de policliniques.
L’appel d’offres pour le DPI a été lancé. « Il s’agit d’un outil informatique intégré qui permet de suivre la santé d’un patient dans l’hôpital, de son admission à la sortie. Il couvre tous les aspects de son parcours de soins, qu’ils soient médicaux, infirmiers, touchant à la prescription médicamenteuse ou encore administratifs et financiers. C’est un peu la colonne vertébrale du parcours du patient sur laquelle vont s’interfacer plusieurs logiciels pour assurer le suivi du patient », explique Anne-Caroline Golard, cheffe de programme au CHU UCL Namur. « L’objectif étant de disposer d’un outil unique pour tous nos sites hospitaliers reprenant l’ensemble des informations des patients pour assurer une prise en charge optimale mais aussi pour faciliter la collaboration entre professionnels de la santé », ajoute-t-elle.
Nouvelle équipe
Lorsque le fournisseur de la solution informatique adéquate sera connu, les équipes pourront s’investir dans le déploiement du logiciel qui devrait s’étaler sur 3 à 4 années. « On est en train d’engager du personnel pour le déploiement du projet. Après une phase d’analyse des besoins, il faudra paramétrer pour construire un outil qui répond aux besoins mais aussi former le personnel utilisateur du DPI, sans oublier le support nécessaire quand l’outil sera lancé, en cas de bug ou de nouvelles personnes à former », poursuit Anne-Caroline Golard.
L’équipe chargée de cette implémentation devrait compter 23 personnes dont 21 seront engagées. « On compte sur un ou une secrétaire, deux chefs de projet pour le côté métiers-utilisateurs, 14 coordinateurs de déploiement avec un profil utilisateur (administratif, infirmier, médical ou paramédical) ou ayant de l’expérience dans ce genre de projet, 1 chef de projet pour le côté informatique, 3 gestionnaires applicatifs et un gestionnaire de système et de serveur ».
L’intérêt de s’investir dans une telle démarche est évident. « Participer à un projet de grande envergure qui va impacter l’environnement de travail de bon nombre de personnes. Travailler dans une équipe pluridisciplinaire qui interagit avec les collaborateurs, tous métiers confondus, mettre à profit son expertise de terrain d’une manière différente en restant au service de la santé et la qualité des soins et intégrer une nouvelle équipe qui va donner naissance à une nouvelle dynamique ». Bref, un sacré challenge professionnel en perspective…
