« Voir la même chose tous les jours ? Très peu pour moi ! »
« Ma carrière professionnelle a débuté dans une autre société de transport, à la STIB. J’y ai travaillé comme chauffeur de bus. Après six ans, j’en avais assez de tout le stress lié à la circulation et il était temps de passer à autre chose. Avec ma femme, j’ai ouvert une épicerie. Malheureusement, en raison de la forte concurrence, nous avons dû mettre la clé sous la porte après quelques années. J’ai ensuite travaillé comme agent au guichet, mais les horaires fixes n’étaient pas faits pour moi. Je préfère l’horaire variable. »
Un job polyvalent
« Je suis tombé par hasard sur l’offre d’emploi d’accompagnateur de train. Ma première pensée a été qu’un accompagnateur de train ne faisait que contrôler les billets. Grâce aux séances d’information, j’ai découvert que le travail était beaucoup plus polyvalent que cela. Le service à la clientèle est sans aucun doute le fil conducteur de ma carrière professionnelle. J’aime rencontrer sans arrêt de nouvelles personnes. Dans mon job actuel, il s’agit des voyageurs, mais aussi des collègues. C’est très enrichissant d’être en contact avec autant de personnes différentes. »
Un lève-tôt par nature
« J’assure les services du matin, mais les heures de début varient d’un jour à l’autre. Je peux commencer entre 3 heures du matin et 5 heures 30. Il est très important d’avoir un mode de vie sain. Il faut se coucher tôt. Et même si vous ne parvenez pas à dormir, fermez les yeux et tentez de vous reposer. Lorsque vous travaillez le matin, vous avez la responsabilité partagée des premiers départs. Un taxi vous conduit au faisceau (la zone de parking des trains) où vous préparez le train pour le départ avec le conducteur de train. Il est donc primordial d’être vigilant. C’est la sécurité des voyageurs qui est entre nos mains.
La sécurité est l’aspect fondamental de la fonction d’accompagnateur de train. À chaque voyage, vous êtes responsable de centaines de voyageurs. J’aime être tout le temps en train de voyager. Vous voyez défiler des paysages de carte postale ! Je ne pourrais jamais revenir à un travail de bureau. Voir la même chose tous les jours ? Très peu pour moi ! »
Retour sur les bancs de l’école
« La formation n’est pas facile, je dois l’admettre. Vous devez acquérir une énorme quantité de connaissances sur les procédures de sécurité, l’offre de produits et le matériel roulant. Démarrer une formation de ce type à 37 ans est un défi, mais vous êtes vraiment bien entouré. Dans la classe, nous étions 9 élèves âgés de 18 à 50 ans. Nous sommes à présent collègues et avons gardé le contact. Cela fait maintenant presque 9 ans que je travaille comme accompagnateur de train et je suis également mentor, ce qui veut dire que j’emmène de nouveaux collègues faire le travail avec moi. À la SNCB, vous avez beaucoup de possibilités de carrière et il est clair que tout le monde a ses chances. »
